Notre Blog sur le Stress et les Emotions

Bonjour,

Bienvenue dans notre tribune sur l'énergie vitale sensorimotrice du stress et sur l'importance des émotions.

Nous espérons que vous trouverez ici compréhension, éclairage et réconfort concernant le stress, son impact sur nos corps, nos coeurs et nos esprits, dans nos familles et nos sociétés.

Notre travail de recherche et d'information a simplement pour objectif de vous sensibiliser sur les 4 réalités scientifiques suivantes, déjà bien connues:

1) La mauvaise compréhension dans nos sociétés de l'énergie vitale sensorimotrice du stress, le stress étant au départ uniquement une tension corporelle nerveuse naturellement indispensable pour pouvoir agir, entrer en mouvement dans notre environnement de vie. (Dr Hans SELYE, The Stress of Life, 1956). 

2) L'impact du figement mémo-corporel des tensions du stress au niveau du corps, du coeur et de l'esprit (Dr Henri LABORIT - 1979,  Dr Susan FORWARD - 1995, Dr Gerhart ROTH - 2012, Inhibition de l'Action - Répression des Emotions - Conscience des Sentiments).

3) Les désordres réactionnels de la mémoire traumatique dans la gestion de l'espace-temps de nos émotions, besoins ou relations (Dr Roger SPERRY - 1981, Dr Joseph LEDOUX -2015, Dr Murielle SALMONA; troubles de l'amygdale, de l'hippocampe, du cortex insulaire, du cortex cingulaire)  

4) Les conséquences psychosociales du figement mémo-corporel des tensions du stress avec effet rebond par rumination - dépression, compulsion - addiction, pulsion - obsession, inflammation - somatisation ou encore agitation - impulsion (Dr Henri LABORIT, Dr Gérard GUACH, Dr Wilhelm REICH, Dr Peter LEVINE, Dr John BRADSHAW, Dr Vincent LAUPIES).

Voilà pour l'essentiel sur notre travail ayant ici pour objet de rapprocher "neuro-psycho-socio-biologie" et " psychothérapie humaniste ".

A vous de trier et de garder pour le reste ci-dessous (au regard de la longueur de la page, avec parfois des archives ou  de simples prises de notes). 

Bonne lecture à tous.


ARTICLE DU MOIS

Les émotions en 10 points clefs

Notre travail de recherche en psychothérapie humaniste a notamment pour objectif de vous éclairer sur l'erreur commune de croire que le stress est mauvais en soi, alors que c'est son figement qui est en réalité douloureusement préjudiciable, à plusieurs niveaux dans nos corps, dans nos coeurs et dans nos esprits.

En Chinois, on pourrait dire que le problème n'est pas le Chi, c'est la mauvaise circulation du Chi.

En Anglais, on pourrait vous dire que le problème n'est pas " l'énergie " , mais le blocage du pouvoir moteur du " Flow " de l'énergie !

Dans cet article, nous allons vous éclairer d'avantage à travers les 4 poins ci-dessous sur cette erreur de croire que l'énergie sensorimotrice du stress est mauvaises, alors que c'est le figement de son mouvement neurovégétatif " électro -nerveux " qui est problématique, ce qui a été prouvé par le Dr Henri LABORIT en 1979.

Voyons donc ces 4 idées clefs :

1 / La mauvaise gestion de l'énergie vitale sensorimotrice du stress (Dr Hans SELYE, The Stress of Life, 1956 ; Dr Gérard GUASCH).

Pour un Européen ou dans la pensée " Occidentale ", le stress est surtout une tension nerveuse négative. Pour un Chinois ou dans la pensée " Orientale ", le Chi est d'abord une énergie corporelle positive.

En réalité, le stress est simplement par nature une énergie nerveuse neurovégétative autonome d'origine électrique qui sert au départ à agir, à réagir, à bouger, chez les mammifères.

Il s'agit d'une tension électrique en mouvement, qui fonctionne par tension - détente, qui aime respirer et qui vit mal énergétiquement le figement (la procrastination, la rumination, la stagnation, la saturation...).

Oui, Emmanuelle MACRON pourrait nous résumer le stress en une seule phrase opérationnelle : "En Marche ! ". On gardera néammoins en mémoire que le stress est une réalité corporelle plus globale, à plusieurs niveaux d'organisation dans nos réactions. On parle techniquement d'un Syndrôme Général d'Adaptation, qui active nos hormones, notre amygdale, notre système nerveux autonome. Bref, il s'agit d'une tension nerveuse d'origine électrique neurovégétative qui allume littéralement " la lumière " en nous à plusieurs étages en réalité.

De plus, le stress a une dimension binaire On / Off comme toutes les énergies électriques (Algèbre de BOOLE), on retiendra qu'il intègre la dynamique tension - détente, et surtout le mode Repos le soir pour bien recharger les batteries (quand notre corps lâche parfois avec surprise les dernières tensions nerveuses de la journée, avant de pouvoir bien s'endormir).

Le stress n'est donc pas une tension corporelle mauvaise en soi, ou une énergie toxique par nature. Le stress est une énergie nerveuse en mouvement, compréhensible facilement dans la culture traditionnelle Chinoise.

Cette énergie du stress devient douloureuse quand elle est figée mémo-corporellement, encaissée dans la douleur, ruminée dans des tensions passées, qu'on est souvent prié de bien vouloir garder en soi (Dr Susan FORWARD, Dr Henri LABORIT, Dr Willhelm REICH, Dr Gérard GUASCH, Dr Peter LEVINE).

Nous vous rappelons que le stress sert à avancer selon 3 modes universels ou réactions naturelles possibles (Aller vers la satisfaction ou le plaisir / Eviter la douleur ou la peine / Se figer en cas de manque de pouvoir ou d'impuissance), non à tourner en rond (stress en mode FREEZE), ni à croire au Père Noël en mangeant du chocolat (stress en mode FLY) ou à passer ses nerfs sur autrui (stress en mode FIGHT).

On apprendra donc à distinguer avec lucidité entre tension utile vivante de notre corps et tensions en figement non digérées de notre histoire (voir les 5 étapes dans la digestion émotionnelle, Dr Susan FORWARD, Dr Elisabeth KUBLER-ROSS).

2 / L'impact du figement mémo-corporel des tensions du stress (Dr Henri LABORIT, Inhibition de l'Action, 1979).

Gardé en nous ou non digéré, le stress se transforme par stagnation en tensions mémo-corporelles douloureuses, de rumination mentale, d'inflammation corporelle, de somatisation, d'angoisse, de compulsion, d'addiction....

Ce processus de figement dans le temps des tensions nerveuses corporelles ou d'encaissement des réactions affectives émotionnelles se nomme techniquement l'inhibition de l'action chez les neurobiologistes.

Cet impact neuroscientifique du figement des tensions du stress et de la répression des émotions a été prouvé par le scientifique français Dr Henri LABORIT en 1979, ce qui a été l'occasion d'un bon film de vulgarisation psychosociale des neurosciences par le réalisateur Alain Resnais (Mon Oncle d'Amérique avec Gérard Depardieu).

Selon les écoles de pensée, ce processus préjudiciable de blocage du stress en nous pourra se nommer la répression des émotions, le refoulement des souvenirs douloureux, l'analphabétisme émotionnel, le déni des réalités du stress ou encore la pédagogie noire (Alice Miller).

3 / Les désordres réactionnels de la mémoire traumatique dans la bonne gestion de l'espace-temps de la satisfaction de nos besoins et relations (Dr Roger SPERRY, Dr Joseph LEDOUX, Dr Murielle SALMONA, Dr Yvane WIART ; troubles de l'amygdale, de l'hippocampe, du cortex insulaire, du cortex cingulaire)

Les chocs, manques, abus, négligences, rejets et autres stress de notre histoire impacte notre circuit réactionnel du stress et de la mémoire. Ils créent ce que l'on appelle de la mémoire traumatique, c'est à dire des bugs réactionnels de mémoire où s'installe des désordres réactionnels, c'est à dire de la confusion, de l'impulsion, de la sidération et d'autres perturbations émotionnelles (des réactions disproportionnées, inadaptées, irrationnelles, incontrolâbles par rapport à la réalité du présent).

En anglais, on parle de " Stress Disorder " (P.T.S.D), c'est à dire d'un état de stress de la personne, d'un état de souffrance lié à des douleurs du passé, d'un état de stress lié à notre histoire qui crée des réactions inadaptées ou des désordres relationnels dans le présent.

Les désordres réactionnels sont des bugs de mémoire de stress dans notre histoire. Dans le langage courant, on parle de "pétage de plombs", de "fondre les plombs", de "griller un fusible" ou de faire "un burn-out", à cause des tensions de stress encaissées.

4 / Les conséquences de l'inhibition de l'action dans nos sociétés concernant les réalités psychosociales du stress, de la répression des émotions et de la rumination des sentiments.

Le figement des tensions du stress dans nos corps, nos coeurs et nos esprits a des effets rebonds par rumination & dépression, compulsion & addiction , inflammation & somatisation, impulsion & violence, ou encore obsession & dépendance (Dr Henri LABORIT, Dr Susan FORWARD).

Ces effets rebond sont des retours de manivelle du blocage, des effets leviers du figement, des réponses du vivant à la pression de la fermeture ou de la cocotte-minute, selon vos représentations de l'énergie sensorimotrice neurovégétative.

Ces effets rebond sont des modes de protection, de compensation ou de défense pour supporter le stress, fuir les blessures, faire face à la douleur, s'occuper dans l'activité ou s'oublier dans le plaisir.

Principalement, l'impact du stress a pour conséquence:

  • - les troubles du plaisir
    (recherche de plaisir à tout prix pour éviter de sentir la douleur: consommation, addiction, compulsion, obsession, etc...avec le risque de perte de sobriété, de satiété, d'intégrité et de dignité).
  • - les troubles de l'action
    (protection par dissociation ou par action pour éviter de sentir la douleur: procrastination, isolement, évitement, phobie, rêverie, hyper-activité, agitation, manie...).
  • - les troubles de la cognition
    (protection par illusion pour se rassurer ou fausse interprétation pour se donner impression de contrôler: orgueil, vanité, méfiance, immaturité, séduction, dramtisation, manipulation...).
  • - les troubles de la douleur
    (protection contre la douleur en se mettant en lutte ou en guerre contre les autres: violence, rage, agressivité, projection, diabolisation, ...).

Voilà pour ces 4 points clefs que nous développerons d'avantage ultérieurement.